Tourisme Le Perthus
Le Col du Perthus est un col des Pyrénées à la frontière franco-espagnole, entre les Pyrénées-Orientales en Languedoc-Roussillon, Midi-Pyrénées et la Province de Gérone en Catalogne. S’élevant à une altitude de 290 mètres, c’est l’un des cols frontaliers les plus bas des Pyrénées. Il marque la limite ouest du massif des Albères. Le village du Perthus a été fondé au col en 1836 et se trouve à 30 min de la station d’Argelès sur mer.
Que voir à Le Perthus?
Tournez à droite lorsque vous entrez dans Le Perthus depuis la France et suivez les panneaux indiquant le Fort de Bellegarde, expirez lorsque le bruit des caisses enregistreuses s’estompe et que les camions sur l’autoroute prennent des proportions de jouets minables. Vauban était responsable du fort massif avec ses murs de soixante-deux mètres de haut et six mètres d’épaisseur, construit sur un ancien bastion espagnol et la France maintient toujours sa souveraineté sur celui-ci.
De sa terrasse, les vues sur le Canigou, la nouvelle ligne TGV reliant Paris à Madrid, la Pyramide de Ricardo Bofill symbolisant la jonction des deux Catalognes, le site archéologique des Panissars reliant la Via Domita à la Via Augusta sont à couper le souffle.
Il possède également un puits de soixante-trois mètres de profondeur, le plus profond d’Europe. Les vues spectaculaires depuis ses hauts murs et les fabuleuses promenades dans la région du fort font de Bellegarde une visite à ne pas manquer.
En 71 av. J.-C., Pompée fit construire un monument au col de Panissars, juste en dessous du fort de Bellegarde, pour commémorer ses victoires sur les Espagnols qui s’étaient, imprudemment, révoltés contre la domination romaine.
Les fondations de 31 x 15 mètres ont été découvertes en 1983 sous les vestiges de l’abbaye bénédictine de Ste Marie des Panissars.
A proximité, les traces des roues des chariots romains sont encore visibles et il est facile de fermer les yeux et d’imaginer Hannibal traversant les Albères ici en 281 avant JC et Pompée, en sens inverse, un siècle et demi plus tard.
Au XIVe siècle, Le Perthus était connu sous le nom de Pertusium de Parrochia Santa Maria de Clusa. Imaginez remplir cela sur un formulaire à chaque fois que vous êtes confronté à la bureaucratie française !
Que faire à Le Perthus?
Promenez-vous sur la «route principale» du côté français, et vous êtes toujours en France …… jusqu’à ce que vous arriviez à la «borne» ou au marqueur sur le côté gauche, juste après la mairie. À ce stade, tout dépend de quel côté de la route vous vous trouvez ! En effet, sur la base d’un accord frontalier assez bizarre qui remonte à la signature du traité des Pyrénées, (1659) Le Perthus devient espagnol à gauche et français à droite. Difficile de savoir où s’arrêter de dire « Bonjour » et commencer à dire « Holà » !
La plupart des grands commerces sur la gauche sont résolument espagnols et appartiennent à la commune de La Jonquera. Les revendeurs douteux proposent des caméscopes, des montres, des lunettes de soleil, des yeux qui regardent tour à tour dans la rue. La présence de ces «bonimenteurs» ou «vendeurs à la sauvette» – vendeurs de rue vantant subrepticement leurs marchandises, ne fait qu’ajouter du piquant à l’ambiance foraine un peu miteuse pour certains. Pour les autres, le Perthus est un endroit à visiter rapidement, faire ses emplettes, et zapper !